C’est un édito en pleine innovation pour la première partie.
Elle débarque aussi dans le monde de la radioprotection. Et autant vous le dire tout de suite, l’ASN et l’IRSN se sont dotés d’outils pour faire des analyses, en particulier sur les textes. C’est aussi le cas de certains gros exploitants nucléaires même s’ils n’en font pas beaucoup la publicité.
La SFRP a organisé une demi-journée en décembre sur le sujet. Et c’était franchement passionnant. C’est ainsi que l’outil SIANCE (système d’intelligence artificielle pour le nucléaire et le contrôle – nous avons peut-être mal noté) va permettre aux inspecteurs de procéder à l’analyse de la TOTALITÉ des lettres de suite pour une installation ou une société.
Et l’ASN a dans ses systèmes plus de 25 000 lettres de suite.
Car SIANCE va être appliqué à l’ensemble des utilisateurs, y compris dans le nucléaire de proximité ! Attendez-vous à avoir des inspections ciblées et en rapport avec ce qui s’est passé chez vous, car SIANCE va aussi être un outil pour la préparation des inspections suivantes.
Pour continuer, l’outil PIREX va être déployé par l’IRSN pour capitaliser l’ensemble des événements significatifs déclarés. Et il pourra être relié à SIANCE.
D’ailleurs, l’IRSN a créé de multiples systèmes d’IA pour faire des analyses dans différents secteurs. On peut citer l’optimisation des expositions patients, les effets toxicogénomiques sur l’environnement, les modélisations des transferts de radionucléides (notamment) dans l’environnement, la métrologie augmentée (avec par exemple une thèse en cours sur la détection des radionucléides dans l’air par spectrométrie gamma), une aide à la surveillance des travailleurs (avec par exemple l’évolution de SISERI qui va détecter les anomalies dans les doses des travailleurs).
Voilà, vous êtes prévenus (et vous en valez deux). Il va donc falloir hausser la rigueur dans la gestion de la radioprotection, car les autorités et leurs experts se dotent de moyens d’analyses sophistiqués.
Le GPRADE de l’ASN arrivait à échéance fin 2021. L’ASN a procédé durant l’année à un appel à candidatures. Il va y avoir un nouveau groupe d’experts qui sera désigné sous le vocable GPRP, avec un autre groupe de travail plus tourné vers les aspects médicaux.
Les avis sur les axes prioritaires en matière de radioprotection pour les quatre années qui viennent ont été demandés au travers des associations et des réseaux de PCR.
Se détachent dans l’ordre : la formation des professionnels en radioprotection, le rapprochement de la RP par rapport aux autres risques, l’organisation de la RP, la communication sur le risque, les effets des faibles doses.
Vous pourrez trouver sur le site de l’ASN la liste des nouveaux experts dans :
Comme chaque année, l’ASN a présenté ses vœux à la presse. L’ASN a mis en avant ses premiers constats concernant la sûreté des installations en 2021 ; elle rappelle les sujets de vigilance et souligne la nécessité de placer dès à présent les préoccupations de sûreté au cœur des débats de politique énergétique.
Tous les 3 ans, l’IRSN dresse un bilan de l’état radiologique de l’environnement en France.
Vous pourrez trouver sur le site le bilan complet et une synthèse donnant les événements marquants.
Le bilan 2018-2020 montre que dans l’environnement de la plupart des sites sur lesquels sont implantées des installations nucléaires, les concentrations des radionucléides mesurées sur la période 2018-2020 sont de même niveau que celles mesurées durant les périodes précédentes (2011-2014 et 2015-2017). Toutefois, les concentrations observées dans l’environnement de plusieurs sites sont en diminution en raison de la réduction de leurs rejets. Pour certains de ces sites, cette diminution est intervenue depuis la période précédente 2015-2017 ; pour les autres, les résultats de mesure acquis entre 2018 et 2020 confirment des diminutions déjà amorcées depuis plusieurs années.
Pas encore de texte en ce début d’année 2022.
Nous allons commencer par vous souhaiter une très bonne année 2022, en espérant que les fêtes de fin d’année auront été source de joies et de bonheurs. Et nous vous espérons toutes et tous en très bonne santé.
Nous serons ravis de vous voir lors des 4èmes journées techniques qui auront lieu les jeudi 19 et vendredi 20 mai 2022 au Cirque Imagine à Lyon.
N’hésitez pas à adhérer à l’association car vous allez bénéficier d’un tarif préférentiel.
Avec cette nouvelle réglementation, il nous faut votre consentement explicite pour continuer de vous envoyer des mots doux. Il va donc falloir agir... Nous allons effacer notre base de données. Si vous souhaitez recevoir notre gazette et les dernières infos du Cirkus (rares, mais indispensables pour passer une bonne journée), vous pouvez vous inscrire sur le module juste à droite de cet article.
Si vous étiez déjà inscrit, vous avez dû recevoir une demande par mail pour confirmer votre souhait de continuer de recevoir de nos nouvelles.
Et si jamais vous voulez changer de mail, il faudra renseigner le nouveau dans l’encart prévu à cet effet sur le site : “La Gazette du Cirkus”. C'est aussi simple que cela.
Ouais, au Cirkus, on n'aime toujours pas la pub, les cookies, et les atteintes à la vie privée et la liberté d'expression. On n'aime pas non plus les salsifis, mais ça c'est une autre histoire.
Lors de la dernière réunion du groupe permanent des experts radioprotection et médicaux de cette mandature, qui s’est tenue le 7 décembre (il va y avoir un renouvellement l’an prochain), les différentes institutions nous ont fait le point sur les textes à venir.
Nous attendions l’arrêté du 12 novembre modifiant les arrêtés PCR / OCR et vérifications. C’était nécessaire pour une mise en conformité par rapport au décret.
Il y a eu également la prise en compte des certifications et l’augmentation des niveau des auditeurs.
Côté travaux en cours, la DGT a entamé la rédaction de l’arrêté sur les entreprises extérieures en INB, en spécifiant bien (mais c’était déjà le cas avant) que cela ne s’appliquait qu’à partir de la zone jaune. Il faut bien noter que certains exploitants nucléaires sont plus royalistes que le roi en exigeant des certifications pour des personnes entrant en zone contrôlée verte, voire en zone surveillée !!
L’institution a également ouvert les travaux sur la certification des services de santé au travail, sur la qualification des médecins du travail et leur formation…. Et cela devrait toucher TOUS les médecins du travail en matière de formation.
Pour le deuxième semestre 2022, ce sera le démarrage des travaux sur la conformité en matière de radiologie industrielle. Le décret de 1985 devrait être révisé ainsi que les arrêtés Camari et appareils.
On attend également une mise à jour de la liste des organismes vérificateurs accrédités (OVA) sur le site du ministère.
Nous attendons la sortie de l’arrêté coefficients de dose (en lien avec la DGS et la DGT). Il devrait y avoir une consultation ASN début 2022 et la publication devrait intervenir au premier semestre 2022. L’application sera pour plus tard car cela va engendrer pas mal de modifications notamment chez les exploitants nucléaires.
L’arrêté vérifications environnement est passé en consultation du public.
Il y aura aussi des éléments pour les modalités d’agréments OARP pour l’environnement.
L’institution procède à la mise en ligne de projet de décisions sur l’agrément des organismes radon, la formation des opérateurs et les modalités de transmission des résultats.
Il va y avoir un projet de décision sur les obligations de l’assurance de la qualité en thérapie.
Nous voici arrivés au terme d’une année qui n’a pas été aussi compliquée que 2020, mais pas facile quand même. Ce fut le cas pour les réunions, les rencontres, le contact en réel…, car jusqu’à l’été, ce n’était pas simple de se retrouver.
Pour une fois nous allons vous parler de nous. Nous venons de faire une réunion du bureau du Cirkus. Plusieurs éléments ont été discutés et en particulier, l’organisation des 4èmes journées techniques en 2022.
Non, vous ne rêvez pas ! Vous pouvez immédiatement noter en gras, en couleur, en ce que vous voulez, les dates dans votre agenda. Nous avons d'ailleurs fait une annonce particulière à ce sujet.
Elles auront lieu les jeudi 19 et vendredi 20 mai 2022 au Cirque Imagine à Lyon.
Nous allons mettre les bouchées triples pour vous proposer un programme attractif et faire revenir les exposants que certains n'ont pas vus depuis longtemps.
Côté « surprises », mais chut il ne faut pas en parler trop fort, nous travaillons sérieusement sur notre site…. Nous ne vous en dirons pas plus pour le moment.
Au tout début de notre association, nous avions lancé la gazette du Cirkus. C’est avec une certaine nostalgie que nous avons relu ces anciens numéros. Il y en a eu 15, jusqu’en 2013.
Pour ceux qui voudraient les consulter, nous pourrons vous les envoyer.
Nous annoncions régulièrement la naissance des réseaux PCR. C’est pour cette raison que sur le forum vous avez un espace qui leur est dédié.
Maintenant ils sont grands et il y a la coordination de ces réseaux assurée par la CorPar.
Mais il y a parfois des difficultés à trouver des bénévoles pour faire vivre ces associations. C’est le cas pour le réseau ESTRAD (Bourgogne – Franche-Comté). Contactez-les si vous avez envie de vous investir.
La World Nuclear Exhibition s’est tenue du 30 novembre au 2 décembre au parc des expositions de Villepinte. Les annonces gouvernementales et le déplacement de ministres lors de la première journée ont dopé les entreprises, et la journée de mercredi a été particulièrement animée avec moult visiteurs. La journée de jeudi était en partie destinée aux étudiants et nous avons vu pas mal de jeunes dans les allées.
On avait l’impression de la foire de Paris dans le domaine du nucléaire.
Des membres du Cirkus s’y sont d’ailleurs retrouvés, Champi et Iron Kloug. Nous y venions à plusieurs titres : rencontrer des personnes que nous n’avions pas vues depuis longtemps, redire à certains exposants qui nous suivent depuis longtemps que les 4èmes journées auraient bien lieu en mai prochain à Lyon. Beaucoup nous ont déjà confirmé qu’ils seraient avec nous.
Et puis aussi démarcher les entreprises pour qu’elles accueillent des stagiaires issus des formations initiales. Nous avons pu glaner quelques informations que nous nous sommes empressés de transférer aux responsables pédagogiques des cursus dans lesquels nous intervenons, les uns et les autres.
Pour plus d’infos (étudiants ou formateurs) contacter notre kloug.
En attente de l’arrêté qui va modifier l’arrêté PCR/OCR et l’arrêté vérifications.
Ce devait être rapide, mais il doit y avoir des grains de sable dans la machine administrative.
En cette fin d’année 2021, on reparle de nucléaire, puisqu’on parle préservation du climat, gaz à effet de serre, CO2, etc..
On s’intéresse en particulier aux petits réacteurs nucléaires (Small Modular Reactor – SMR).
Et même si le monde politique en parle (y compris au plus haut de l’état), nous en resterons aux aspects technologiques si vous le voulez bien.
L’IRSN a fait une note d’information sur ce sujet.
Les réacteurs modulaires de faible puissance (ou small modular reactors - SMR), de moins de 300 MWe, suscitent depuis plusieurs années un intérêt croissant dans le monde. Pour leurs promoteurs, ils constituent un moyen de production d’électricité pouvant satisfaire des besoins variés, comme exploiter la cogénération et se prêter à des applications non électriques (chaleur industrielle, production d’eau douce...) ; ils constituent une solution adaptée pour des régions isolées ou disposant d’infrastructures limitées. Leurs concepteurs affichent aussi des performances accrues en matière de sûreté grâce à des dispositifs de sûreté intrinsèque et passive. Certains concepts proposent une architecture permettant l’installation de plusieurs modules indépendants les uns des autres pour atteindre une puissance globale plus importante (de l’ordre de 600 – 800 MWe).
Il faudra quand même un peu de temps, même si des recherches avaient été menées dans ce sens, pour en voir un rapide développement industriel.
On évoque également les réacteurs au thorium.
Des tests imminents vont être réalisés en Chine concernant un nouveau réacteur nucléaire expérimental utilisant le thorium comme combustible. Bien que ce type de combustible ait déjà été testé auparavant, un certain nombre de personnes affirme que la Chine a cette fois de bonnes chances de parvenir au stade commercial de cette technologie.
Et on nous pose souvent la question : pourquoi n’a-t-on pas développé cette technologie et pourquoi a-t-on utilisé l'uranium ?
Réponse simple : le général De Gaulle voulait que la France dispose de l'arme atomique. Et avec le thorium, c'est impossible de fabriquer une bombe, techniquement parlant, car il n'y a que d'infimes quantités de matières fissiles et que l'on ne peut en créer. C'est de la physique nucléaire contre laquelle on ne peut aller.
Mais si la France dispose officiellement de l’arme atomique, cela explique pourquoi elle est membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies.
Le texte n’est pourtant pas si vieux...
Arrêté du 18 décembre 2019 relatif aux modalités de formation de la personne compétente en radioprotection et de certification des organismes de formation et des organismes compétents en radioprotection
Il a suscité pas mal de questions. Du coup la DGT a fait un questions-réponses sur ce sujet.
Protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements ionisants
Arrêté du 18 décembre 2019« OF-PCR, OCR, OCA, CRP »
Qui a d’ailleurs fait l’objet de modifications en juin 2021.
Il fallait bien se rendre à l’évidence ! Une réécriture avec quelques modifications s’imposait.
Il y avait quelques précisions dans le corps du texte à apporter.
Mais ce sont surtout les annexes IV concernant le processus de certification des organismes de formation et l’annexe VII concernant le processus de certification des organismes compétents en radioprotection qui ont été totalement revues.
Plusieurs retours ont eu lieu depuis le début de la mise en place du système sur les disparités qu’il pouvait y avoir en matière de certification des différents organismes (aussi bien OCR qu’organisme de formation).
À l’évidence, les exigences ne sont pas les mêmes et les niveaux ne sont pas les mêmes. Il y a même des demandes en-dehors du cadre réglementaire (et même, en-dehors du bons sens, pour ne pas dire ubuesques) de la part d’auditeurs, voire aussi de la part d’inspecteurs. Nous avons des perles et quelques exemples en stock, mais nous ne voudrions pas mettre en porte-à-faux les audités.
C’est ce qui a conduit la DGT à réviser le texte et en particulier les exigences relatives à la qualification des auditeurs des organismes de certification.
Le texte a été soumis à l’approbation de l’ASN, de l’IRSN. Il devait être publié rapidement, mais rien pour l’instant.
Un reportage de l'INRS intitulé Rayonnements ionisants, un risque invisible a été diffusé le 21 octobre 2021. Si vous l'avez raté, le replay est disponible sur la chaine YouTube de l'INRS.
Un très bon reportage de vulgarisation de la gestion du risque lié au risque d'exposition aux rayonnements ionisants, dans lequel "des experts feront le point sur les moyens de prévention des rayonnements ionisants et des entreprises témoigneront de leurs actions en la matière".
Une imprécision a été relevée par les klowns sur la nécessité de désignation d'une CRP pour un établissement en cas d'intervention pour des tirs radios par une entreprise sous-traitante.
Cet échange est à retrouver sur le forum par ici.
Voici une autre vidéo relativement récente et qui fait le point sur le chantier d'ITER. Elle fait une cinquantaine de minutes.
Elle reprend également les principes de la fusion et les différents éléments de la machine.
Une discussion est ouverte sur le forum par ici.
Et voici, comme chaque année, le bilan dosimétrique des travailleurs pour l’année 2020. Année ô combien particulière puisque la crise sanitaire est passée par là et que certaines activités ont été réduites.
En 2020, 387 452 travailleurs ont été suivis pour leur exposition aux rayonnements ionisants du fait de leur activité: 364 614 travailleurs dans des activités civiles du domaine nucléaire, de l’industrie, de la recherche et du médical ou dans des installations et activités intéressant la défense, et 22 838 travailleurs suivis pour une exposition à la radioactivité naturelle. Comme les années précédentes, c’est dans le domaine médical (59 %) et dans le domaine nucléaire (22 %) que les effectifs se trouvent principalement.
Les effectifs sont d’ailleurs en baisse puisqu’en 2019, c’était plus de 395 000 personnes qui étaient suivies.
La dose collective pour l’ensemble des travailleurs suivis s’établit en 2020 à 72,5 H.Sv, soit 35 % de moins par rapport à 2019. Cette diminution concerne tous les domaines d’activité, mais est principalement liée au report de certains travaux de maintenance dans l’industrie nucléaire et à la diminution des doses reçues par le personnel navigant exposé au rayonnement cosmique, du fait de la baisse du trafic aérien, en lien avec la situation sanitaire due à la COVID-19.
Il en est de même pour la dose individuelle moyenne qui est de 0,78 mSv et est en baisse de 35% par rapport à 2019 (1,20 mSv) pour des raisons similaires. Plus de 94 % des travailleurs suivis ont reçu une dose annuelle inférieure à 1 mSv.
C’est sur ce point que l’on peut porter la réflexion, et en particulier sur les 76 % des personnes qui ont eu potentiellement une dose inférieure à la limite de détection (pour rappel, certains dosimètres à lecture différée ont un seuil à 50 µSv). Est-ce qu’un classement est toujours justifié ? Évidemment cela ne concerne QUE les personnes qui portent leurs dosimètres et nous savons tous pertinemment que certaines d’entre elles ne veulent pas les porter. C’est un peu pour agiter les cocotiers, entamer des discussions et faire réagir…
Concernant les dépassements de limite, il y a plusieurs chiffres selon les tableaux et même certains dépassements qui n’ont pas été validés par les médecins du travail. Visiblement il y a eu 6 dépassements (5 externes et 1 interne) dont 5 ont été retenus par défaut, en l'absence d'un retour du médecin du travail sur les conclusions de l'enquête. Cela reste cependant marginal (sauf pour les concernés qui doivent faire les déclarations associées et les analyses).
On peut également se poser des questions sur la dosimétrie extrémités (car il est évident que si on ne porte pas de dosimètres, il n’y a pas de dose) ou de la dosimétrie interne (plutôt bien implantée dans le domaine nucléaire, mais pas forcément ailleurs).
Comme chaque année, l’IRSN fait des focus sur des thèmes particuliers pour étayer le rapport.
Cette année, on trouve des éléments, sur les points suivants :
Le suivi rétrospectif de l’exposition des 50 travailleurs les plus exposés en 2020 (qui ont déjà reçu des doses élevées par le passé).
L’exposition du cristallin de l’œil des travailleurs dans le domaine médical
L’exposition des travailleurs du secteur du démantèlement dont le risque prépondérant, se confirme être la contamination interne.
L’exposition des travailleurs prestataires du nucléaire
L’exposition des travailleurs dans le secteur de la production et du conditionnement des radio-isotopes dans les cyclotrons
L’exposition des personnels navigants
L’exposition des travailleurs au radon, en mentionnant que l’analyse des données disponibles ne permet pas de réaliser un bilan exhaustif de cette exposition. A priori cela indique des disparités suivant le secteur d’activité mais que les expositions restent globalement faibles sur ces cinq dernières années.
Ce dernier point sera à vérifier dans les années futures, surtout dans le cas où les coefficients de dose seraient modifiés.
On souffle un peu après un mois d’août fourni.
Comme souvent, l’été permet la publication de textes réglementaires. Et là nous avons été gâtés.
Vous l’avez donc vu ! Le décret modificatif du 2018-437 est sorti. Il porte la date du 18 août (publié au JO du 20) ! Il traite également des rayonnements électromagnétiques non ionisants.
Pour vous aider, nous avons (rapidement !) mis en ligne le texte in extenso car, dans le texte publié au JO, il n'y a que les modifications qui sont indiquées.
Décret n°2021-1091 du 18/08/2021, modifiant le décret 2018-437 du 4 juin 2018 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements ionisants.
Les principaux points portent sur :
⇒ l’écriture d’un arrêté spécifique concernant le zonage pour les appareils fonctionnant en champ pulsé
⇒ l’âge minimal concernant les jeunes travailleurs, porté à 16 ans (au lieu de 15 ans) ;
⇒ la prise en compte du vocable vérification périodique de l’étalonnage
⇒ le vocable véhicule remplacé par « moyens de transports » (beaucoup plus large)
⇒ la prise en compte dans les formations de l’exposition au radon (on va en reparler) :
« IV. - Lorsque le travailleur est exposé au radon uniquement, l'information ou la formation porte notamment sur :
« 1° L'origine naturelle du radon et sa transformation en particules solides radioactives ;
« 2° Les effets potentiels sur la santé et les interactions avec le tabagisme ;
« 3° Les moyens de prévention de l'exposition au radon ;
« 4° Les liens entre concentration d'activité du radon dans l'air et la dose efficace pour un travailleur. »
⇒ la création d’une section relative à la situation d’exposition durable résultant d’une situation d’urgence radiologique.
Mais ne changeons rien et restons sur le radon.
Nous avons eu aussi l’arrêté du 30 juin 2021 relatif aux lieux de travail spécifiques pouvant exposer des travailleurs au radon.
Je viens d’avoir un retour de la part des étudiants qui sont en Master et qui étudiaient la problématique du radon. J’ai beaucoup apprécié la phrase dans la conclusion de leur rapport :
" Cependant, nous avons remarqué, lorsque nous discutions avec des personnes lors de nos mesures, que le risque radon est méconnu du grand public. De plus, le fait de mentionner que le radon est un gaz naturellement radioactif présent sur terre, le public peu averti se montre méfiant. C’est pourquoi il est important de rassurer, sensibiliser et faire connaître le risque que représente le radon au grand public, afin d’en limiter au maximum son exposition, et que c’est un risque parmi tant d’autres. "
Nous avons tous un travail d’information important à faire.
Comme chaque année et après présentation devant l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST), l'ASN a publié le rapport sur la sûreté nucléaire et la radioprotection.
L'année 2020 a évidemment été marquée par la crise covid et les activités ont parfois été mises en sommeil dans certains secteurs.
L'ASN lance un appel à candidatures pour constituer un nouveau groupe permanent d'experts en radioprotection.
Pour préparer ses décisions présentant les enjeux les plus importants, l'ASN sollicite les avis et les recommandations de huit groupes permanents d'experts (GPE) placés auprès d'elle. Le mandat des deux groupes d'experts en radioprotection arrivant à échéance, l'ASN met en place un unique groupe, aux compétences transverses, consacré à la radioprotection. Elle lance pour cela un appel à candidatures. La date de limite de dépôt des candidatures est fixée au 17 septembre 2021.
Le troisième mandat des groupes permanents d'experts en radioprotection (GPRADE et GPMED) arrive à échéance le 31 décembre 2021.
A partir de 2022, afin de privilégier une vision intégrée de la radioprotection, l'ASN met en place un unique groupe permanent d'experts en radioprotection nommé GPRP, aux compétences transverses.
A ce groupe sera rattaché un groupe de travail pérenne chargé, en raison de leurs spécificités, des sujets relatifs à la radioprotection des patients, nommé GTRPP. Le président du GTRPP sera membre du GPRP.
Arrêté du 28 juin 2021 relatif aux pôles de compétences dans les INB. Ce texte était attendu. Aux exploitants nucléaires de se mettre en action pour mettre en place les pôles sur les sites qui comprennent des INB ou INBS.
Arrêté du 5 juin 2021 portant homologation de la décision n°2020-DC-0694 de l'autorité de sûreté nucléaire du 8 octobre 2020 relative aux qualifications des médecins ou chirurgiens-dentistes qui réalisent des actes utilisant des rayonnements ionisants à des fins médicales.
On attend toujours le décret modificatif qui prolongeait les dispositions transitoires jusqu'au 1er janvier 2022.
L’expert en radioprotection (RPE) est actuellement défini dans la législation européenne sur la radioprotection (Directive du Conseil 2013/59/EURATOM) comme une personne, ou si elle est prévue dans la législation nationale, un groupe de personnes ayant les connaissances, la formation et l’expérience nécessaires pour donner des conseils en radioprotection afin d’assurer une protection efficace des individus, dont la compétence à cet égard est reconnue par les autorités compétentes.
Le document dont nous parlons souligne comment le rôle de l’expert en radioprotection/expert qualifié est traité par différents pays dont voici la liste :
United States, United Kingdom, Canada, Slovenia, Netherlands, Spain, Australia, Italy, Germany.
Et vous avez bien vu, la France ne figure pas dans la liste. Il n’y avait d’ailleurs pas de français dans le comité qui a établi ce rapport.
Il faut croire que notre spécificité française avec la dénomination « personne compétente en radioprotection » est en léger décalage par rapport à la définition d’un expert en radioprotection. Il existe pourtant une précision dans le projet d’arrêté concernant les pôles de compétences. On retrouve ces points dans le code du travail à l’article D. 6113-19.
Le cadre national des certifications professionnelles comprend huit niveaux de qualification. Il précise la gradation des compétences associées à chacun de ces niveaux.
Le niveau 4 atteste la capacité à effectuer des activités nécessitant de mobiliser un éventail large d'aptitudes, d'adapter des solutions existantes pour résoudre des problèmes précis, à organiser son travail de manière autonome dans des contextes généralement prévisibles mais susceptibles de changer, ainsi qu'à participer à l'évaluation des activités. Le diplôme national du baccalauréat est classé à ce niveau du cadre national ; c’est à ce niveau que se situe un RPO par rapport à la directive européenne.
Le niveau 6 atteste la capacité à analyser et résoudre des problèmes complexes imprévus dans un domaine spécifique, à formaliser des savoir-faire et des méthodes et à les capitaliser. Les diplômes conférant le grade de licence sont classés à ce niveau du cadre national ;
Le niveau 7 atteste la capacité à élaborer et mettre en œuvre des stratégies alternatives pour le développement de l'activité professionnelle dans des contextes professionnels complexes, ainsi qu'à évaluer les risques et les conséquences de son activité. Les diplômes conférant le grade de master sont classés à ce niveau du cadre national ; c’est à ces niveaux que se situe un RPE par rapport à la directive européenne.
A noter que pour être responsable d’un pôle de compétence, il faudra avoir le niveau 7.
Revenons à notre document IRPA. Nous nous ferons un plaisir de vous le communiquer pour une saine lecture.
On trouve d’ailleurs des éléments analogues dans des documents AIEA dans la constitution du programme d’un cours au niveau expert : Postgraduate Educational Course in Radiation Protection and the Safety of Radiation Sources (Standard Syllabus) Training Course séries 18 (Rev. 1) :
The Postgraduate Educational Course in Radiation Protection and the Safety of Radiation Sources (PGEC) is a ‘long-duration’ course that provides the initial basic professional training for young professionals who are expected to become, over the course of time, regulators, decision makers, qualified experts in radiation protection or trainers in radiation protection and safety of radiation sources in their home countries.
Dans le document IRPA, vous verrez que dans certains pays il faut 500 heures de formation, voire une année complète, plus, plus, plus .... : un certain temps d'expérience professionnelle pour prétendre au titre d’expert. Et tous les domaines de la radioprotection sont abordés dans la formation.
Pour devenir expert senior c'est dans certains cas au moins 10 ans d'exercice dans le domaine de la radioprotection.
Et cela vaut pour les inspecteurs, les contrôleurs, les vérificateurs, les opérateurs en entreprise, j'en passe et des meilleurs.
La radioprotection est donc bien un métier au niveau expert.
L’IRSN vient de publier son rapport annuel concernant la perception des risques.
Nous vous donnons ici le lien Internet.
https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Pages/20210526_Barometre-Risques-Securite-France-2021.aspx
L’image des experts scientifiques reste positive pour 61 % des Français et la préoccupation montante est celle de la gestion des déchets nucléaires en France. 41 % des Français estiment que les centrales nucléaires sont source de risque élevé et 48 % d’entre eux ont cette même perception face aux déchets nucléaires.
Depuis 1990, le Baromètre permet à l’Institut de suivre la perception que les Français ont des risques en général et du risque nucléaire en particulier. Il étudie également l’évolution du degré de confiance accordé aux pouvoirs publics pour les gérer dans des domaines aussi variés que la santé, l’environnement et le nucléaire. Grâce aux nombreuses séries de données qu’il fournit, le Baromètre offre une mise en perspective qui contribue à l’orientation des actions menées par l’Institut et l’ensemble des acteurs de la maîtrise du risque, permettant d’améliorer leur gestion.
L’édition 2021 est basée sur une enquête menée sur internet du 17 au 25 novembre 2020 auprès d’un échantillon représentatif d’environ 2 000 personnes, sur la base d’un questionnaire globalement stable afin d’assurer la continuité des séries de données.
L’IRSN vient aussi de publier une note d’information suite à un article du magazine Science datant de mai 2021 et indiquant qu’il y a une augmentation des valeurs mesurées par des compteurs neutroniques.
L’Institute for Safety Problems of Nuclear Power Plants (ISPNPP) » de Kiev, rapporte le fait que des capteurs installés dans le bâtiment du réacteur n°4 (accidenté) de la centrale de Tchernobyl mesurent un flux de neutrons augmentant lentement depuis 2016 dans quelques endroits du bâtiment. Notamment, le flux de neutrons associé au local n°305/2 aurait presque doublé dans cette période.
Nous vous donnons le lien :
https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/20210525_NI-Tchernobyl-Neutron-052021.pdf
Nous sommes toujours en attente des arrêtés dont nous avions parlé dans le dernier édito.
Nous ferons un point lors du prochain éditorial. L'ASN vient de présenter aux parlementaires de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) son rapport sur l'état de la sûreté nucléaire et de la Radioprotection en France en 2020. Vous avez de quoi lire.
Comme chaque année et après présentation devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), l’ASN a publié le rapport sur la sûreté nucléaire et la radioprotection.
L’année 2020 a évidemment été marquée par la crise COVID et les activités ont parfois été mises en sommeil dans certains secteurs.
Concernant les exploitants nucléaires, le bilan était (comme d’habitude !) globalement satisfaisant. On peut constater quand même qu’il y a un recul dans la prise en compte de la radioprotection des travailleurs chez EDF. Ce sont des informations dont certains d’entre nous ont connaissance. Un GP réacteur de l’ASN a d’ailleurs abordé le sujet. Il n’y a pas eu trop de remarques concernant ORANO. Le CEA quant à lui reste toujours à la peine sur les stratégies de démantèlement de ses anciennes installations et aussi sur la gestion de crise. L’ANDRA a entrepris une campagne d’information importante vis-à-vis du grand public en matière de radioprotection.
Dans le domaine médical, la crise sanitaire a été le facteur prépondérant. Toutefois, les événements significatifs de radioprotection déclarés rappellent la nécessité d’évaluer régulièrement les pratiques et de renforcer la culture de radioprotection. Là aussi le travail n’est pas terminé
Dans le domaine industriel, la prise en compte de la radioprotection sur les zones d’opération reste un sujet important. Il y a encore des difficultés notamment en ce qui concerne le zonage. Pour les vétérinaires (classés encore dans le domaine industriel), l’ASN estime que la prise en compte de la radioprotection des personnes extérieures à l’établissement vétérinaire (dans le domaine des chevaux) qui participent à la réalisation de la radiographie constitue des points de vigilance.
Enfin dans le domaine des transports, si des incidents, routiers en majorité, ont affecté quelques transports, ils sont à mettre en perspective des 770 000 transports réalisés chaque année (pas de dispersion de substances radioactives dans l’environnement). Par contre, l’ASN relève en 2020 l’exposition significative, au-delà des limites réglementaires de dose, de trois conducteurs transportant des produits radiopharmaceutiques.
A noter qu’en matière d’information du public, par rapport à la gestion post‑accidentelle, le Codirpa a proposé différents supports :
- un site Internet de sensibilisation au post‑accident. Ce site permet aux élus, aux professionnels de santé, aux associations, aux personnels de l’éducation et aux acteurs économiques de trouver des documents et informations utiles pour préparer ou gérer la vie sur un territoire contaminé par un accident nucléaire ;
- un guide pratique destiné aux habitants d’un territoire contaminé par un accident nucléaire ;
Ce travail d’information sera poursuivi sur le long terme.
L’IRSN vient de publier son rapport annuel concernant la perception des risques.
Nous vous donnons ici le lien Internet.
https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Pages/20210526_Barometre-Risques-Securite-France-2021.aspx
L’image des experts scientifiques reste positive pour 61 % des Français et la préoccupation montante est celle de la gestion des déchets nucléaires en France. 41 % des Français estiment que les centrales nucléaires sont source de risque élevé et 48 % d’entre eux ont cette même perception face aux déchets nucléaires.
Depuis 1990, le Baromètre permet à l’Institut de suivre la perception que les Français ont des risques en général et du risque nucléaire en particulier. Il étudie également l’évolution du degré de confiance accordé aux pouvoirs publics pour les gérer dans des domaines aussi variés que la santé, l’environnement et le nucléaire. Grâce aux nombreuses séries de données qu’il fournit, le Baromètre offre une mise en perspective qui contribue à l’orientation des actions menées par l’Institut et l’ensemble des acteurs de la maîtrise du risque, permettant d’améliorer leur gestion.
L’édition 2021 est basée sur une enquête menée sur internet du 17 au 25 novembre 2020 auprès d’un échantillon représentatif d’environ 2 000 personnes, sur la base d’un questionnaire globalement stable afin d’assurer la continuité des séries de données.
Il va falloir intégrer ce point ô combien important : l'évolution de l'exposition de la population aux rayonnements ionisants avec en particulier la part due au radon !
Six ans après avoir publié le deuxième bilan de l'exposition du public aux rayonnements ionisants, l'IRSN publie un nouveau bilan, résultat d'une étude menée en France de 2013 à 2018.
Si la dose d'exposition annuelle de 4,5 mSv reste inchangée par rapport au bilan établi en 2015, les nouveaux coefficients de dose pour le radon proposés par la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) pourraient faire passer la dose efficace moyenne annuelle estimée par l'IRSN de 4,5 mSv à 6,5 mSv par an.
Sur le site de l'IRSN nous vous recommandons vivement le chargement et la lecture de ce document :
https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Documents/IRSN_Rapport%20EXPOP_def.pdf
Mesdames les formatrices et messieurs les formateurs, vous allez pouvoir intégrer ce point dans vos présentations.
L’ASN vient d’engager un dialogue technique avec son homologue chinoise.
L’ASN a proposé le 12 juin à son homologue chinoise, l'Administration nationale de la sûreté nucléaire de la Chine (NNSA), d’ouvrir un dialogue technique sur les conditions d’exploitation actuelles du réacteur 1 de la centrale de Taishan.
Pour l’instant, par rapport aux diverses informations que l’on a pu lire, il s’agirait de ruptures de gaines au niveau des combustibles, et la radioactivité ne serait pas sortie à l’extérieur.
On reste prudent évidemment.
L’ASN a proposé cet échange afin d’examiner dans quelles mesures le retour d’expérience de la situation d’exploitation actuelle à Taishan peut être pris en compte dans le cadre de l’instruction en cours de la demande de mise en service de l’EPR de Flamanville.
Arrêté du 15 juin 2021 concernant les équipements du domaine médical soumis à enregistrement.
Et on attend comme le lait sur le feu le décret modifiant le 2018-437 (bloqué pour l’instant au conseil d’état).
Après les dix ans de Fukushima, nous voici avec les 35 ans de Tchernobyl, le 26 avril.
Assez peu de choses, somme toute, dans la presse et les médias concernant cet accident nucléaire.
Citons quand même l’IRSN qui sort un dossier spécial :
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-tchernobyl-1986/tchernobyl-35-ans/Pages/0-Tchernobyl-35-ans-apres-sommaire.aspx
Cela permet de faire le point sur :
- la sûreté des installations du site de Tchernobyl
- les déchets radioactifs résultant de l’accident de Tchernobyl
- les grands incendies dans la région de Tchernobyl
- les effets sur les écosystèmes résultant des accidents de Tchernobyl et de Fukushima
Il est même surprenant que la chaîne télévisuelle ouvertement anti-nucléaire (vous allez l’identifier facilement) n’ait pas traité le sujet. Il faut dire qu’ils avaient un docu-fiction qui a suscité pas mal de polémiques, y compris parmi les réalisateurs.
Vous pouvez trouver sur le site l’analyse Cirkus concernant l’arrêté du 4 mars 2021 (J.O du 24 mars) portant homologation de la décision n° 2021-DC-0703 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 4 février 2021 établissant la liste des activités nucléaires mettant en œuvre des sources de rayonnements ionisants à des fins industrielle, vétérinaire ou de recherche (hors recherche impliquant la personne humaine) soumises au régime d’enregistrement, et les prescriptions applicables à ces activités.
Cela nous a demandé pas mal de travail et pour autant, même après plusieurs lectures, ce n’est toujours pas facile de comprendre tous les articles.
Nous attendons le même texte pour le domaine médical.
Il reste également à paraître le décret modifiant celui du 4 juin 2018 et l’arrêté concernant les lieux spécifiques où l’on doit réaliser des mesures en radon.
L’ASN et la Commission de radioprotection dentaire rappellent les principales indications des radiographies panoramiques.
La période 2012-2017 avait vu une diminution des doses aux patients (publication IRSN en 2020) dans le domaine médical. Un petit focus est fait sur le dentaire.
Il faut croire que l’ASN a d’autres éléments puisqu’il est rappelé que :
« En France, l’exposition à des fins médicales est en augmentation et représente la première source des expositions artificielles de la population aux rayonnements ionisants. Dans un contexte d’accroissement du nombre d’examens, l’enjeu premier est d’éviter les examens qui ne sont pas justifiés ou sans réel bénéfice pour les patients.
Dans ce contexte, l’ASN et la Commission de radioprotection dentaire (CRD) rappellent aux professionnels de chirurgie-dentaire l’importance de la justification individuelle de la prescription de radiographie panoramique et du respect de ses indications cliniques. Le programme d’assurance de la qualité en imagerie dentaire, obligatoire depuis juillet 2019, est un outil permettant de vérifier, en premier lieu, que les actes sont justifiés, puis qu’ils sont optimisés et réalisés par des personnes ayant les compétences requises. » (on l’espère)
Vous avez le lien ici : https://www.asn.fr/Informer/Actualites/Principales-indications-des-radiographies-panoramiques